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Depuis novembre 2005, la question de l’application de la prime IAT (Indemnité d’Administration et de Technicité) était en attente. Lors d’une réunion exceptionnelle, le 18 mars dernier, entre les adjoints administratifs invités à participer et les représentants de l’administration élus et cadres, les agents catégorie C ont entendu qu’une réponse ne leur serait apportée qu’en fin d’année 2010. Finalement, l’administration s’est ravisée et a répondu plus rapidement ! Elle propose un rattrapage minimaliste d’environ 700 euros à compter du 1er janvier 2009 au plus grand nombre (soit une prise en compte de 18 mois sur 56 possibles pour les cas d’arriérés les plus anciens !). Tant pis pour les agents qui espéraient légitimement un meilleur accueil de leur demande d’ajustement avec un effet rétroactif au 1er janvier 2008, ou au mieux au 1er janvier 2006 !!! L’argumentaire basé sur le risque de tout perdre en cas d’attaque de l’administration au Tribunal Administratif et par effet ricoché, la disparition de la NBI versée aux agents, a fini d’assommer les quelques représentants de la centaine d’agents concernés.
Bien joué donc « l’administration », qui a réussi, peut-être par un discours anxiogène, à convaincre quelques agents et certains syndicats du bien fondé de sa proposition minimaliste…. Rappelons quand même que pour chaque année rattrapée, cela ne coûte que 46 000 € à la CPA, sur une masse salariale annuelle de 44 millions d’€ …
Et n’oublions pas que dans la plupart des cas, les adjoints ne partirons en retraite qu’avec à peine plus de 1 000 €/mois.
Alors oui, on peut vraiment dire merci à l’administration et rappeler qu’il ne s’agit pas d’une revendication salariale mais d’un contentieux lié à un manque d’égalité de traitement des agents ce qui est contraire à la loi.
FO déplore cet entêtement et cette façon de traiter les agents !
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